Désirabilité et frugalité

Lancée dans sa « tournée d’automne », les Hautes Glaces ont fait escale en ce début d’octobre à Monaco au « Luxe Pack », le salon de référence du packaging de luxe.

Frédéric Revol était invité par l’organisation à intervenir dans une table ronde autour d’une thématique fondamentale aux Hautes Glaces et dont l’industrie du luxe semble (enfin !) se soucier : comment concilier désirabilité et durabilité ?

En compagnie d’Alban Mayne (Beauty Disrupted) et de Nick Dormon (Echo Brand Design), sous une chaleur estivale (bienvenus au XXIème siècle), Frédéric a pu brièvement esquisser notre vision d’un luxe frugal, en contrepoint d’une culture dominée par la jouissance de l’excès, par les vertiges de l’instant, par le mythe d’une consommation sans entrave.

L’occasion de démontrer, flacon à l’appui, qu’il existe des chemins où le plaisir et la beauté ne s’opposent pas à la frugalité, où le temps long a davantage de vertus que l’immédiat, où le désir peut justement naître de cette intense attention aux mystères et à l’épaisseur du monde.

Dans un monde matériel fini, notre conscience des limites est certainement un point de bascule, celui où la doctrine du «toujours plus» doit laisser place à celle du « moins en mieux », une autre vision du progrès, moins gourmandes en ressources, plus résiliente, mais tellement désirable...

Merci à l’équipe du luxe Pack Monaco pour l’invitation et à Pierre Jourdan pour l’animation.