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Jaune soutenu un peu trouble.

On pourra constater un léger dépôt qui vient de la réduction en degré assez basse au regard de la complexité aromatique et le choix de non filtré nos whisky. Ce trouble provient de la floculation d’huile, d’ester, d’oligosaccharide et de sel d’acide gras. Soit un bouquet de fraicheur, noix, sous-bois mêlé aux fruits exotiques qui s'est vu honoré d’une note de 90 points par Serge Valentin, qu’on remercie vivement.

Nez

Fraîcheur et vivacité ! Des touches oxydatives assez marquées viennent nous titiller l’odorat. Au fil des secondes la poudre de noix tout en finesse fait son apparition. L’ambiance est faite de poussière et d’humidité, les vieux fûts ne sont pas loin, tapis dans l’ombre du chai.

Bouche

Et la chauffe se distingue toute en caresses. Vol plané au-dessus des cèpes et des champs d’orge. Ce vol fait le plein d’équilibre entre la graine et le fruit. On navigue à vue entre le suave et l’aérien. Si ce whisky était un pinceau, il dessinerait une courbe. L’harmonie est de mise entre la céréale et le vineux dû à l’élevage.

Finale

La rétro olfaction est à la fois déroutante et salivante. De petites notes exotiques viennent conclure cette dégustation. En pointillé, la mangue sucrée et acidulée participe pleinement à la sensation générale de fraîcheur et de douceur de ce whisky. Le plaisir que procure la tendresse est une chose sérieuse. Trièves et Jura, céréales et clavelins : le binôme Hautes Glaces qui années après années continue de faire ses preuves.